Oui, cher Justin, la Tradition est un bloc! Oui à la réunion possible et nécessaire désormais, de la grande famille traditionaliste sous la bannière - nécessaire et suffisante - que le Pape vient d'élever au-dessus de la mêlée: la messe ! Cet amour de la messe, comme étalon de la Foi tel que Benoît XVI l'explicite d'ailleurs dès les premiers mots du Motu Proprio avec une intelligence de la situation qui place d'emblée l'enjeu (lex orandi statuat legem credendi), nous l'avons tous, nous de droite ou de gauche, qui néanmoins - et là est la ligne - n'avons pas honte de 40 ans d'exil, au nom de cet amour que nous avons reçu tel (tradidi quod et accepi) qu'il ne peut absolument pas - ne pourra jamais - être négocié! Que M. l'abbé Chose se désolidarise de la messe par passion pour "l'obéissance" ... et qu'il prenne éventuellement du galon, peu importe... c'est bon pour lui. Qu'il aille! Quant à nous, voici.

Feu Mgr Lefebvre...
et (dans le désordre)
Madiran,
M. L'abbé Aulagnier,
Dom Gérard,
Mgr Fellay,
M. l'abbé Berg,
M. l'abbé Laguérie,
Mgr Wach...
etc.
etc. etc.
etc. etc. etc.
etc. etc. etc. etc. etc...
etc. etc. etc. etc. etc............... et "moi":
quelques bibilles, quelques coup bas, quelques blessures, des divergence de "politique" dans le grand brouillard actuel, des choix différents et passionnés, des désaveux..., MAIS un grand amour commun justifiant tout, réunissant tout : la MESSE. Le moment est venu, derrière le courage et l'intelligence de Benoît XVI, de réunir les divergences accidentelles sous la convergence essentielle: Très Saint Père donnez-nous, à nous tous de la famille éconduite de la Tradition, une Administration Apostolique, afin qu'après avoir reconnu le droit de cité de la messe traditionnelle, vous lui accordiez encore ce que personne d'autre ne peut/veut plus lui accorder désormais: un existence de fait. Nous avons tant aimé l'Eglise, nous l'aimons tant: nous serons vos enfants chéris - nous le sommes!