Vous savez monsieur Perrin, je pense au cas d'un jeune prêtre qui n'a pas connu la forme extra du rite romain. Soucieux de vivre saintement, et désireux de suivre les recommandations romaines, il a tenté de s'informer.
Son attitude était déjà atypique dans le paysage de son diocèse. En effet, la prière, les offices du jour, comme l'adoration eucharistique lui semblaient d'importance. Il alla même jusqu'à se renseigner pour apprendre à célébrer la forme extraordinaire.
Son attitude déplut et cela lui fut signifié. Et je l'entendis récemment faire ce constat cruellement réaliste: "mais on ne me considère donc que comme un tâcheron, exploitable et sans le smic!".
Tout n'est que matériel dans ce diocèse, cruellement et bassement matériel. Le bon Dieu devient trop souvent un faire-valoir pour la quête et le pouvoir politique de la caste cléricale.

Je pense donc aux vocations religieuses et sacerdotales:
qui, sincèrement, qui a le désir de devenir un travailleur exploité, dans un cadre où tout épanchement mystique - ou simplement spirituel - est dénigré, mal vu et jalousé?
Si on ajoute à cela la baisse du nombre de messes dominicales, je pense que monsieur de Moulins surfe sur la vague:
La vague de déchristianisation a été grossie par les directives du clergé, et la planche de ce prélat tente de glisser jusqu'à la plage en constatant la baisse constante du volume sous ses pieds.
Il me semblait que le conseil évangélique était d'aller en haute mer, Mgr Roland préfère petitement se poser sur du sable.
Il répondra sans doute que le surfe est un sport apprécié des jeunes, que c'est dans le vent.
J'allais conclure en rappelant qu'il faut regarder l'arbre à ses fruits... mais il paraît, selon le constat du clergé français, que ce conseil n'est plus celui du Christ en priorité... non, il s'agit de l'une des phrases classiques pour dépister, pour traquer tout "tradi" discret.

PS: merci à tous de prier pour la vocation de ce prêtre qui, aux dernières nouvelles, en a bien besoin.