Je suis fidèle de la FSSPX et je pense écrire dans les jours qui viennent à mon curé diocésain pour établir une demande, pour lui venir en aide.

Mais une telle démarche est difficilement envisageable par tous les fidèles car si le curé accède favorablement à la demande, il faut pouvoir être disponible pour le seconder, pour l'encourager à célébrer cette messe.

Pour ma part, une telle situation m'obligerait à assister à deux messes, y compris celle de la FSSPX - et même prioritairement à celle de la FSSPX - car il demeure plus que jamais indispensable de continuer à faire marcher le fer de lance de la Tradition et les communautés qui y sont attachées. A contrario, c'est tout l'appel d'air en faveur de la Tradition et du retour de la messe traditionnelle qui s'éteindrait.

Toutes les familles, à charge d'enfants, les personnes âgées, peuvent difficilement se permettre d'agir de la même manière.

Or, il y aurait un constat de fausseté à constater que les fidèles de la Fraternité demandent des messes pour finalement ne pas s'y rendre. Il faut donc savoir à quoi l'on s'engage.

De plus, pour se permettre de seconder les prêtres dans leur démarche, il faut user d'une certaine forme de prudence pour ne pas sombrer dans le confort pratique de la proximité ou dans la lassitude. Pour cela, une formation religieuse est nécessaire et une volonté résolue dans les objectifs doit être clairement définie. Dans ces demandes, il s'agit de venir en aide à des prêtres, non pas de se garantir un confort supplémentaire car la messe et la formation traditionnelles, nous, nous l'avons déjà.