Le cardinal a d'abord en vue la déclaration conciliaire
Gaudium et Spes, mais il fait également allusion aux autres :
Si l'on cherche un diagnostic global du texte, on pourrait dire qu'il est (en liaison avec les textes sur la liberté religieuse et sur les religions du monde) une révision du Syllabus de Pie IX, une sorte de contre-Syllabus.
Contentons-nous ici de constater que le texte joue le rôle d'un contre-Syllabus, dans la mesure où il représente une tentative pour une réconciliation officielle de l'Eglise avec le monde tel qu'il était devenu depuis 1789.
(Cardinal Joseph Ratzinger,
Les principes de la théologie catholique - Esquisse et matériaux, éditions Téqui, p.424-427)
A mettre en parallèle avec cette autre proposition condamnée par Pie IX :
LXXX. Le Pontife Romain peut et doit se réconcilier et transiger avec le progrès, le libéralisme et la civilisation moderne.
Il se peut que je sois vraiment béotien, mais je continue à voir comme une contradiction...
V.