 | Diocèse d'Avignon |
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| Auteur : henrydelacroix |
| Sujet : Diocèse d'Avignon |
| Date : 2003-06-30 15:07:43 |
Décès du Père Henri Caro Après celui du Père Bruno Chenu, survenu le 23 mai dernier, c’est un autre décès qui frappe la famille assomptionniste en la personne du Père Henri Caro, terrassé par un malaise cardiaque, à 61 ans, le samedi 14 juin. Fils de modestes fermiers bretons, il aimait dire que, dans son enfance, « il passait plus de temps au derrière des vaches qu’à l’église paroissiale », ce qui ne l’empêcha pas de se trouver profondément enraciné « dans une famille, un village où les valeurs humaines et chrétiennes se passent de mots, au bénéfice de la vie » . Études au petit séminaire, noviciat assomptionniste, théologie à Rome, au temps du concile Vatican II (son travail au service de presse est à l’origine de sa vocation de journaliste), études de Sociologie à Nanterre, il sera réquisitionné, dès son ordination (1967), pour travailler au Pèlerin, dont il sera le rédacteur en chef de 1973 à 1984, avant que ne lui soit confiée l’association Notre Dame du Salut et le pèlerinage national annuel à Rome. C’est également lui qui travailla au développement, en France, du mensuel, né au Canada, Prions en Église, édité aujourd’hui à près de 500 000 exemplaires. Son introduction à la fête de la Sainte Trinité dans le dernier numéro de cette publication, le résume tout entier : « Pour comprendre la Trinité, je pense moins aux bancs du séminaire qu’aux genoux de ma mère, quand elle m’apprenait tout simplement le signe de la croix. Tout y est dit : Dieu en trois personnes, la vie offerte, la vie donnée, l’amour infinie de Dieu… Un beau signe de croix, fait avec foi, c’est la théologie à la portée de tous ». Conclusion de l’hommage que lui rend Michel Kubler, dans la Croix du 16 juin, auquel nous avons emprunté les éléments qui précèdent : « Henri Caro aura été pour une multitude d’hommes et de femmes, sans distinction d’âge ni de condition, le visage, la voix et la plume de cette tendresse de Dieu mise à la portée de tous ». A noter cette étrange et double coïncidence : la Croix, dont Bruno Chenu fut le rédacteur en chef, fête cette année son 120e anniversaire, et le Pèlerin, si fortement marqué par Henri Caro, son 130e. |
