"Qu’on se rassure donc ! Jésus n’a jamais, il est vrai, employé les termes presbytres (ou prêtres) ou sacerdoce"
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Ce genre de propos m'a toujours indisposé... Car enfin... qu'en sait-il, ce brave Monseigneur ? Y était-il donc ? ou ne connaît-il pas les dernières lignes de l'Évangile de S. Jean ?
Ceci me rappelle mon abbé préféré, M. l'abbé Piltz (en allemand, "piltz" signifie "champignon", mais passons), ex-diacre permanent, prêtre marié et divorcé (quand je dis "divorcé", je vous donne sa propre définition de la chose) du diocèse de Stockholm, professeur de latin, grand "intellectuel chrétien" chéri des média, et, dernièrement, dominicain sui generis à ses heures perdues.
Du temps de l'ancien évêque (mon Dieu! que le choix d'un nouvel évêque peut changer les choses...), notre insigne personnage avait accordé une entrevue à la très moderniste et prétentieuse feuille diocésaine, connue pour sa défense sophistique de l'avortement, entre mille faits piquants. Dans le titre, M. l'abbé, qui se considère comme un conservateur modéré, affirmait ne pas croire en la transsubstantiation. Or, le texte établissait que notre abbé Piltz refusait la Foi, vertu surnaturelle, à un simple mot. En revanche, nous apprenait-il, il croyait en la réalité signifiée par le mot. C'est fin, non ? |