 | Bien volontiers |
 Imprimer |
| Auteur : Ioannes |
| Sujet : Bien volontiers |
| Date : 2003-06-26 12:44:58 |
Les manches du rochet sont étroites, à l'instar de celles d'une aube traditionnelle. Les manches du surplis sont toujours amples, plutôt longues pour un surplis francais, plutôt courtes pour un surplis romain. En outre, le surplis comporte une proportion beaucoup plus importante de dentelles. Je le rappelle, n'en déplaise à certains, le rochet est un signe de juridiction et non un surplis des dimanche. Ainsi, les simples prélats, par exemple, qui ont pour la plupart droit au rochet, le couvre toujours d'une mantelette, tout comme le fait l'Ordinaire devant le Pape, les Cardinaux de curie et les Légats (voir les photos du concile, où ceci était l'habit habituel des Évêques présents, puisque personne n'a juridiction devant le Pape). Second rappel : le rochet n'est pas un habit de choeur et il est donc ridicule de l'employer comme tel pour cette raison que les fidèles, aujourd'hui, ne savent plus faire la différence entre les deux. Troisièmem rappel : la dentelle, aussi, est un signe de juridiction, quoique relatif (j'entends par là que c'est la quantité relative de dentelles qui indique la juridiction). Cette question de rochet m'agace de puis longtemps, non pas pour le détail en lui-même, mais pour l'esprit que son usage trahit : superficialité, nominalisme liturgique, impiété envers le passé de l'Église, refus de l'excellence et exhaltation d'une certaine médiocrité. Et cet esprit, hélas! ne s'arrète pas au rochet. |
