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JUIN 2001 A JUILLET 2003

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L'étoile des Mages en -3/-2 Imprimer
Auteur : GDB
Sujet : L'étoile des Mages en -3/-2
Date : 2003-06-19 22:39:46

Pour Athanasios, et ceux qui seraient intéressés, voici une traducation approximative puis une résumation, très libre et interprétative, des paragraphes 550 et 551 du ‘Handbook of Biblical Chronology’ de Jack Finegan (nouvelle édition révisée et augmentée en 1998, alors que Finegan avait 90 ans, du monument de 1964)

Traducation :

550. Pendant les années –3 et –2 il n’y eut ni comète ni super-nova, mais on observa des événements stellaires et planétaires plus frappants encore qu’en –7 et –6. Le matin du 12 août –3, Jupiter et Vénus de levèrent à l’est, c’est à cet événement que peut faire référence la phrase des mages « Nous avons vu son étoile à l’Orient » ou « son étoile se lever ». (Le mot anatolè signifie à la fois le lever (d’une étoile ) et la direction du lever du soleil, c’est-à-dire l’orient. ) Lors de cette conjonction, Jupiter et Vénus étaient si proches qu’elles se touchaient presque. Sur le plan du symbolisme astrologique Jupiter est le Roi, parmi les planètes, et Vénus (Ishtar à Babylone ) est une femme ; aussi leur conjonction peut-elle suggérer l’annonce d’une naissance. Par ailleurs, la conjonction eut lieu dans la constellation du Lion, près de la brillante étoile fixe Regulus. Regulus est l’étoile royale, et la constellation du Lion est le signe de la tribu de Juda (cf. Genèse 49:9 : « Juda est un jeune lion » ). Jupiter se déplaça ensuite de façon à être trois fois en conjonction avec Regulus (une triple conjonction le 14 septembre –3, le 17 février –2, et le 8 mai –2 ), puis la planète se retrouva à nouveau en conjonction avec Vénus le 17 juin –2, cette fois-ci les deux planètes étaient si proches l’une de l’autre que sans un télescope moderne, elles apparaissaient comme une étoile unique. Durant l’automne et l’hiver –3/–2, Jupiter sembla s’immobiliser plusieurs fois sur la voûte stellaire, et lors de la conjonction du 17 juin –2, Jupiter et Vénus brillaient presque comme une seule étoile dans la direction de l’est, depuis Babylone. On peut comparer ces phénomènes astronomiques avec Matthieu 2:9 « Et voilà que l'étoile qu'ils avaient vue à l'orient allait devant eux, jusqu'à ce que, venant au-dessus du lieu où était l'enfant, elle s'arrêta ». Si les mages avaient étudié ces phénomènes astronomiques, on peut faire l’hypothèse que l’apparition de cette « étoile » le 17 juin –2 fut le signe céleste qui les incita à commencer le périple qui devait les mener, à la fin de l’été ou au début de l’automne –2, à Jérusalem et à Bethléem. Ils y trouvèrent l’enfant Jésus, qui « était né durant les trois semestres précédents » (Mosley, The Christmas Star, Griffith Observatory, 1987 ).

551. Martin, suivi par Keresztes, explique le passage « venant au-dessus du lieu où était l'enfant, elle s'arrêta » (Matthieu 2:9 ) comme une allusion au « point stationnaire » de Jupiter, qu’il situe le 25 décembre –2 (date du solstice d’hiver) dans la constellation de la Vierge. Jupiter était alors directement au dessus de Bethléem, à environ 68° au dessus de l’horizon sud, vu depuis Jérusalem où étaient les mages (Martin, Birth of Christ Recalculated, 1978 ; Keresztes, Imperial Rome and the Christians, vol. 1, University Press of America, 1989 ). Ce n’était pas le jour la naissance de Jésus, qui avait eu lieu plus tôt, peut être au milieu de l’hiver –3/–2, mais il se pourrait que cet événement astronomique soit lié à l’association ultérieure du 25 décembre avec l’anniversaire de Jésus.

Résumation libre qui concilie les deux approches selon mon interprétation personnelle : Du 12 août –3 au 17 juin –2 les événements astronomiques impliquant Jupiter se succèdent. Depuis Babylone, ils indiquent à l’orient la naissance d’un Roi de la tribu de Juda. Le 17 juin, la conjonction très brillante Jupiter-Vénus, apparaissant comme une seule étoile, décide les mages à partir pour Jérusalem. Ils arrivent à l’automne, vont à la cour d’Hérode, interrogent les scribes et les principaux sacrificateurs, toutes choses qui prennent un certain temps et, le 25 décembre –2, la planète Jupiter qui les a guidés jusqu’à Jérusalem atteint son point stationnaire dans la constellation de « la Vierge », pour le premier anniversaire du Christ (né le 25 décembre –3 ) en pointant vers Bethléem ce qui confirme les Ecritures. Ils s’y rendent pour adorer le Seigneur.




La discussion

      L'étoile des Mages en -3/-2, de GDB [2003-06-19 22:39:46]
          Bel effort... Merci! [NT], de Athanasios D. [2003-06-19 22:43:51]
          oua ! [NT], de Adso [2003-06-20 09:13:56]
          "point stationnaire", de EA [2003-06-20 09:52:49]
              Vrai, mais..., de Michel R [2003-06-20 10:28:01]
                  systeme de guidage, de EA [2003-06-20 11:13:47]
                      Re : systeme de guidage, de GDB [2003-06-20 22:21:52]
                          ca me semble cohérent, de EA (81.56.169.xxx) [2003-06-20 22:38:45]
                              Re : ca me semble cohérent, de GDB [2003-06-20 23:00:24]
                                  je parlais d'astronomie, de EA (81.56.169.xxx) [2003-06-20 23:19:01]
          Un an après ..., de PGM (216.162.67.xxx) [2003-06-20 19:02:43]
              Re : Un an après ..., de GDB [2003-06-20 22:09:06]